L’énergie solaire photovoltaïque représente aujourd’hui une solution de plus en plus adoptée par les particuliers souhaitant réduire leur facture d’électricité tout en participant à la transition énergétique. Au-delà de la simple production pour sa consommation personnelle, le système de rachat du surplus d’énergie offre une opportunité supplémentaire de rentabiliser son installation.
Comment fonctionne le rachat du surplus d’énergie solaire
Le principe du rachat du surplus repose sur un mécanisme simple mais efficace. Lorsque votre installation photovoltaïque produit davantage d’électricité que ce que votre foyer consomme à un instant T, cette énergie excédentaire peut être injectée dans le réseau public et achetée par un fournisseur d’électricité. Cette solution s’intègre parfaitement dans une stratégie d’autoconsommation solaire avec vente de surplus, combinant ainsi les avantages de l’autonomie énergétique et de la génération de revenus complémentaires. Pour comprendre le surplus, il suffit de faire cette soustraction : production d’énergie solaire moins consommation d’énergie du foyer. Le concept https://www.monkitsolaire.fr/content/147-mk-surplus est devenu une composante essentielle des projets photovoltaïques modernes, permettant d’optimiser le rendement financier global de l’installation.
Le processus de revente à votre fournisseur d’électricité
Pour mettre en place un système de revente du surplus, plusieurs étapes sont nécessaires. Tout d’abord, vous devez effectuer une déclaration de travaux auprès de votre mairie avant l’installation des panneaux solaires. Cette installation doit impérativement être réalisée par un professionnel certifié RGE si vous souhaitez bénéficier du contrat d’obligation d’achat avec EDF OA. Une fois les panneaux installés, vous devez demander un raccordement au gestionnaire du réseau électrique, généralement Enedis. Ce raccordement est indispensable pour pouvoir injecter votre surplus d’électricité dans le réseau. La dernière étape consiste à souscrire un contrat d’achat avec EDF OA ou un autre fournisseur d’énergie. La facturation du surplus se fait ensuite sur une base annuelle, avec un relevé des compteurs suivi de la création d’une facture sur votre espace producteur, le paiement intervenant sous 30 jours environ.
Les tarifs et conditions du rachat photovoltaïque
Les tarifs de rachat du surplus d’électricité photovoltaïque sont révisés trimestriellement depuis l’arrêté du 6 octobre 2021. Au troisième trimestre 2025, pour les installations inférieures ou égales à 9 kWc, le tarif est fixé à 0,04 euros par kWh. Pour les installations entre 9 et 100 kWc, le tarif monte à 0,0731 euros par kWh. Ces tarifs sont garantis sur une période de 20 ans, offrant ainsi une visibilité à long terme sur les revenus générés. Il est important de noter que depuis le 27 mars 2025, la vente totale n’est plus possible pour les installations de moins de 9 kWc. En plus de ces tarifs de rachat, l’État propose une prime à l’autoconsommation versée en une seule fois, qui varie selon la puissance de l’installation. Pour le troisième trimestre 2025, cette prime est de 80 euros par kWc pour les installations jusqu’à 9 kWc, 180 euros par kWc pour les installations jusqu’à 36 kWc, et 90 euros par kWc pour les installations jusqu’à 100 kWc. Cette prime contribue significativement à réduire les frais d’investissement initial.
Optimiser son installation pour augmenter le surplus revendu
Pour maximiser la rentabilité de votre installation solaire, il est essentiel d’optimiser la quantité d’énergie excédentaire que vous pouvez revendre. Plusieurs stratégies peuvent être mises en œuvre pour atteindre cet objectif, en commençant par un dimensionnement adéquat de votre système photovoltaïque. L’optimisation passe également par une réflexion sur vos habitudes de consommation, en planifiant l’utilisation des appareils énergivores pendant les heures de forte production solaire. Cette démarche permet non seulement d’augmenter votre taux d’autoconsommation, qui idéalement devrait se situer entre 50% et 80%, mais aussi de maximiser le surplus disponible pour la revente.
Le dimensionnement idéal de votre système solaire
Le dimensionnement optimal d’une installation photovoltaïque dépend de plusieurs facteurs, notamment votre profil de consommation électrique et votre objectif financier. Pour maximiser le surplus revendable, il est crucial de connaître votre talon de consommation, c’est-à-dire la consommation minimale constante de votre foyer. Une installation légèrement surdimensionnée par rapport à vos besoins de base permettra de générer un surplus significatif lors des périodes de forte production solaire. Toutefois, un surdimensionnement excessif n’est pas toujours judicieux compte tenu des tarifs de rachat actuels. En effet, avec un prix de rachat du surplus à 0,04 euro par kWh pour les petites installations, contre un prix d’achat de l’électricité au tarif réglementé d’environ 0,20 euro par kWh en option base, il est financièrement plus avantageux de consommer directement sa production que de la revendre. Un bon compromis consiste à dimensionner l’installation pour couvrir une grande partie de vos besoins tout en générant un surplus modéré pendant les périodes favorables.
Les équipements qui favorisent la production excédentaire
Plusieurs équipements et technologies peuvent vous aider à optimiser la gestion de votre surplus d’électricité. Les systèmes domotiques intelligents jouent un rôle clé en permettant une autoconsommation plus efficace. Ces dispositifs peuvent automatiquement déclencher certains appareils électroménagers lorsque la production solaire est abondante, maximisant ainsi l’utilisation directe de l’énergie produite. Pour ceux qui souhaitent aller plus loin, les solutions de stockage d’énergie comme les batteries offrent une alternative intéressante à la revente du surplus. Ces batteries, qu’elles soient au lithium ou au plomb, permettent de stocker l’énergie excédentaire produite pendant la journée pour l’utiliser en soirée ou durant les périodes de faible ensoleillement. Bien que l’investissement initial soit conséquent, environ 1000 euros par kWh stocké, cette solution devient de plus en plus pertinente face à la baisse des tarifs de rachat et à l’augmentation du prix de l’électricité, qui est passé de 12,5 centimes d’euro par kWh en 2012 à 20 centimes en 2025.